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Identification de votre animal

L’identification de votre animal, chien ou chat, est légalement obligatoire, a partir de 4 mois pour les chiens (Loi N°99-5 du 6 janvier 1999) et 7 mois pour les chats.

Elle peut vous rendre de grand service en cas de fugue ou de perte de votre animal.


De plus, l’identification de votre animal est également obligatoire dans les situations suivantes :​

  • Lors de tout changement de propriétaire ou avant toute cession à titre gratuit ou onéreux.

  • Lorsqu’un animal transite par des établissements d’élevage ou de vente.

  • Lors de séjour dans les campings, les pensions ou les centres de vacances.

  • Lorsque l’animal est présenté dans les concours et expositions.

  • De plus pour les animaux vaccinés contre la rage, le certificat de vaccination antirabique n’est légalement valable que si l’animal est identifié;

  • Identification par pose d’une puce électronique : elle se réalise sans anesthésie générale. Elle consiste à implanter un transpondeur électronique de petite taille (environ 1 cm). Le site d’injection est le milieu de l’encolure à gauche du cou de l’animal. La lecture du numéro de la puce électronique se fait ensuite à l’aide d’un lecteur que l’on passe au niveau de l’encolure et qui va « lire » la puce. Si l’animal est perdu, il suffit qu’une personne habilitée (vétérinaires, gendarme, membre d’un refuge) utilise ce lecteur pour connaître immédiatement le numéro de votre animal et ainsi vous contacter.

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Détartrage

Votre animal ne peut malheureusement pas de se laver les dents ! Il est donc nécessaire parfois, de réaliser un détartrage sur votre chien ou votre chat.


En effet, avec le temps, l’émail va être recouvert de plaque dentaire, mélange de déchets et de bactéries. Cela provoque différents symptômes chez votre animal :

  • Mauvaise haleine ;
  • Irritation ou même saignements des gencives ;

  • Déchaussement de certaines dents 

  • Difficultés à manger certains aliments.


Cette intervention sera réalisée sous anesthésie générale.

Elle va permettre, à l’aide d’un appareil à ultrasons, de retirer la plaque dentaire qui agresse les dents et les gencives. Il peut être nécessaire à cette occasion de réaliser une extraction de certaines dents que l’accumulation de tartre aurait pratiquement déchaussées.

Après le détartrage, il sera possible de limiter cette réapparition du tartre avec différents outils : lamelles dentaires, kit dentaire, aliments secs assurant une abrasion mécanique lors de la mastication. 

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Les vaccins du chien

La maladie de Carré
Maladie très contagieuse due à un virus, elle sévit toujours en France et concerne les animaux de tous âges. Elle peut entraîner des symptômes variables tels que des troubles digestifs (vomissements, diarrhée), respiratoires, nerveux, oculaire ou encore dermatologique. Son évolution est bien souvent mortelle.

L’hépatite de Rubarth
Cette maladie contagieuse est due à un virus entraînant de la fièvre et une atteinte grave du foie se traduisant par des troubles digestifs.

La parvovirose
Très contagieuse due à un virus (le parvovirus), elle se traduit par une gastro-entérite hémorragique sévère conduisant souvent à la mort de l’animal. Le virus est extrêmement résistant dans le milieu extérieur. La contamination peut se faire simplement quand un animal non protégé renifle les déjections d’un animal contaminé. La vaccination des chiots contre cette maladie peut débuter dès l’âge de 5 semaines. Votre vétérinaire vous conseillera sur le protocole à suivre sur votre animal.

La leptospirose
Elle est due à des bactéries, appelées leptospires. Ces bactéries sont véhiculées par l’urine des rongeurs et peuvent contaminer de nombreuses espèces animales ainsi que l’Homme. La leptospirose se traduit par une gastro-entérite hémorragique. Les animaux peuvent se contaminer dans des zones d’eau stagnante comme les lacs, marécages, rivières…

La rage
La rage est une maladie contagieuse, transmissible à l’Homme. Elle se traduit par des troubles nerveux conduisant obligatoirement à la mort. Elle fait l’objet d’une surveillance sanitaire stricte qui impose la vaccination pour tous les chiens vivant en zone déclarée infectée. Elle est aussi obligatoire pour les chiens de première et deuxième catégorie, tels que définis dans la loi 99-5 du 6/02/99, pour les chiens introduits dans un camping ou un centre de vacances, en cas d’importation et le plus souvent en cas d’exportation (se renseigner auprès de l’ambassade du pays d’exportation), pour les chiens introduits en Corse ou dans les DOM, et pour les lévriers participant à une course publique. Des événements récents ont montré que cette maladie pouvait malheureusement encore être d’actualité en France.

La toux de chenil
Elle est caractérisée par une trachéobronchite très contagieuse, touchant surtout les chiens en collectivité (chenil, pension, élevage, exposition…). De nombreux agents sont impliqués dans la toux de chenil (bactéries et virus). Le virus Parainfluenza est très souvent impliqué. La plupart des vaccins pour chiens contiennent cette valence.

La piroplasmose
Cette maladie est due à un parasite du sang, le piroplasme, transmis à votre chien par les tiques. La fatigue, une forte fièvre et l’émission d’urine foncée, sont les symptômes les plus fréquemment rencontrés. La vaccination contre la piroplasmose est possible.

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Les Vermifuges

Une vermifugation régulière est indispensable à la bonne santé et au bon développement de votre animal.


L’élimination régulière de ces parasites permettra en outre de protéger son entourage, puisque certains vers sont transmissibles à l’enfant et à l’homme avec des conséquences qui peuvent être grave pour leur santé.

De nombreux chiots sont porteurs de vers intestinaux qui peuvent l’avoir contaminé dans le ventre de leur mère, lors de la tétée ou bien via leur environnement.


Certains produits permettent à la fois de vermifuger efficacement votre compagnon et de lui assurer une protection contre les puces par une simple application d’une solution sur la peau ou d'un cachet donné par voie orale.


  Demandez-nous conseil afin de lui donner le vermifuge au rythme nécessaire pour votre animal, selon son âge, son stade physiologique et son mode de vie.

A titre indicatif, la vermifugation du chiot se fait tous les mois de 2 mois à 6 mois. La vermifugation du chien adulte 2 à 4 fois par an.

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L'éducation du chiot

L’âge minimal d’adoption d’un chiot se est de 2 mois. Au mieux 10 semaines. A cet âge, sa mère lui a déjà inculqué certaines bases d’éducation.

Sa famille d’adoption devra ensuite poursuivre cette éducation afin qu’une relation harmonieuse s’établisse entre le chien et sa nouvelle “meute”.


La connaissance de quelques données concernant le développement du chiot va permettre d’éviter certaines erreurs parfois à l’origine d’une incompréhension entre le chiot et ses maîtres et de limiter le risque d’apparition de certains troubles comportementaux chez l’animal.
Ces éléments sont d’autant plus importants à connaître si vous avez adopté un chiot très jeune (mère décédée ou qui délaissait ses petits, chiot d’un refuge…) car sa mère n’aura alors pas forcément pu lui délivrer une éducation de base.

1. L’attachement du chiot à la famille

A la naissance, le chiot s’attache fortement à sa mère. Cet attachement va permettre au petit d’explorer son milieu sans appréhension et d’apprendre à communiquer avec les autres chiens de la meute. A l’arrivée dans son nouveau foyer, le chiot va tout naturellement recréer ce lien particulier avec un des membres de la famille, lien qui lui permettra d’appréhender son nouveau milieu de vie sans crainte.

Lorsque le chiot atteint l’âge de 4 à 8 mois, la chienne se “détache” de lui afin qu’il se lie avec tous les membres du groupe et non plus seulement sa mère. Cette étape est indispensable pour que le chien devienne capable de vivre sans la présence constante de sa mère.

Il en est de même au sein du foyer : la mise en place d’un “détachement” va permettre au chien de pouvoir rester seul à la maison sans anxiété et d’explorer diverses situations sans besoin d’un contact visuel permanent avec l’un de ses propriétaires.

Ce détachement se fait en laissant le chiot seul à la maison sur des périodes progressivement de plus en plus longues et en lui apprenant à ne plus suivre le propriétaire auquel il s’est attaché partout dans l’habitation (par exemple, apprendre au chiot à rester seul dans son panier, le temps d’un film, sans qu’il puisse observer ce que font ses maîtres au salon…)


2. La découverte du monde extérieur

L’exploration du milieu extérieur et la rencontre avec un grand nombre d’espèces est indispensable au bon développement du chiot.

Un chiot va présenter de l’anxiété et de la peur face à toute chose qu’il n’a pas rencontrée au cours de ses 3 premiers mois de vie. Il est donc très important de lui faire découvrir un environnement très riche, ce dès son adoption, pour qu’il soit capable de s’adapter à un maximum de situations nouvelles par la suite. Pour cela, il convient de le sortir très fréquemment, dans des environnements les plus divers possibles afin qu’il s’habitue à toutes sortes de bruits extérieurs, à toutes sortes d’objets, qu’il soit confronté à un maximum d’êtres humains différents (enfants, jeunes, personnes âgées avec une canne, personnes en uniforme…) ainsi qu’à un maximum d’espèces animales (chiens, chats, rongeurs, vaches…)

Cette étape sera particulièrement importante si le chiot vient d’un environnement pauvre en stimuli ( chiot provenant d’un chenil, élevé isolé à la campagne…)

Cette adaptation au monde extérieur est indispensable au développement correct de votre chiot. Les chiens n’ayant pas été habitués à leur futur milieu de vie deviennent très peureux et peuvent développer plusieurs sortes de troubles:

– Un retard d’acquisition de la propreté peut survenir car le chiot surveille avec anxiété tout ce qui se passe à l’extérieur et n’ose faire ses besoins qu’une fois rentré à la maison, milieu où il se sent en sécurité.

– Un comportement agressif peut également être observé chez ces chiots: ils attaquent, par peur, les objets ou les personnes qui lui inspirent une grande crainte.

3. Les jeux et contacts avec le chiot

A partir de l’âge d’1 mois, la chienne, durant les jeux, apprend à ses chiots, lorsqu’ils dépassent un certain seuil d’excitation, à se calmer . Elle leur apprend également à ne pas blesser les autres au cours des séances d’amusement.

Pour ce faire, elle immobilise le chiot sur le dos face à tout comportement qu’elle juge excessif.

A l’âge de 2 mois, le chiot doit tout à fait être capable de se calmer après une phase d’excitation et de ne pas mordre et faire mal quand il joue:

Il n’est pas “normal” qu’un chiot mordille sans retenir sa morsure et qu’il vous laisse des traces sur les bras ou les jambes lorsqu’il joue avec vous.

Il faut donc, à l’adoption du chien, continuer à lui apprendre à se “contrôler”:

– Si le chiot mord au cours du jeu, lui donner un ordre bref:”non” et arrêter immédiatement le jeu

– Eviter les jeux de mordillement

– Eviter les jeux de traction qui lui apprennent à “tenir la morsure”

Il n’est pas toujours aisé de communiquer avec son chien comme pourrait le faire sa mère. Il peut alors être très intéressant de mettre votre chiot régulièrement en contact avec un chien adulte bien équilibré. Ce dernier lui apprendra alors les règles de vie en communauté et saura lui fixer les limites à ne pas franchir (dans le jeu par exemple).


4. La place du chiot dans sa nouvelle famille

Tout comme au sein d’une meute de chiens, une “hiérarchie” doit s’instaurer dans la nouvelle famille du chiot pour qu’il s’y sente à l’aise.

Dans une meute, les adultes apprennent certains rituels au chiot pour lui faire respecter son statut hiérarchique. Ces rituels concernent l’accès à la nourriture, le lieu de couchage et les contacts entre les différents individus de la “meute”. La façon dont le chien va se percevoir au sein de la famille va donc dépendre de prérogatives auxquelles il aura droit.

Le respect de quelques règles simples pourra limiter le risque de voir le chien devenir “dominant”.

– l’accès à la nourriture : le repas du chiot doit avoir lieu dans un lieu tranquille, après celui des maîtres et la gamelle doit être retirée 15 minutes après le début de chaque repas. L’animal ne doit, par ailleurs, rien obtenir “à table” .

– La gestion de l’espace : une place bien précise doit être attribuée au chiot pour dormir. Ce lieu de couchage doit se situer à un endroit calme, en-dehors des lieux de passage (le chien ne doit pas pouvoir “surveiller” en permanence ce que font les membres de la famille) et personne ne doit l’y déranger.

– La gestion des contacts : Les propriétaires doivent, autant que possible, être à l’initiative des interactions entre eux et le chien. Ils doivent décider des temps de jeux, des moments de “pause caresses”, des heures de sorties (hormis lorsque le jeune chiot est en cours d’apprentissage de la propreté et qu’il manifeste l’envie de faire ses besoins à l’extérieur).

– La gestion de la sexualité : Les chevauchements (qu’ils soient réalisés sur les jambes des maîtres ou sur des objets) doivent être interdits.


5. L’apprentissage de la propreté

L’acquisition de la propreté chez le chiot nécessite un apprentissage.

Voici quelques conseils qui vous permettront de lui apprendre à faire ses besoins à l’extérieur:

– L’apprentissage de la propreté doit se faire dans un environnement calme

– Le chiot fait généralement ses besoins à son réveil, après un repas ou après un moment de forte excitation. Ces trois périodes sont donc des moments à privilégier pour sortir votre chiot

– Le chiot est très réceptif aux récompenses: il faut donc absolument l’accompagner lors de ses sorties pour le féliciter chaleureusement lorsqu’il a fait ses besoins dehors. Il sera ainsi incité à faire dehors plutôt qu’à l’intérieur.

– Le chiot ne doit pas rentrer tant qu’il n’a pas fait ses besoins, de même, il convient de ne pas rentrer juste après sous peine de voir le chien faire ses besoins le plus tard possible pour prolonger la promenade…

Les comportements à éviter:

– Punir le chien a posteriori ou lui “mettre le nez dedans” n’a aucun intérêt ( le chien ne comprend pas ce qui lui est reproché). Au contraire, ce comportement risque d’inciter le chiot à dissimuler ses besoins et de le rendre anxieux ( Par exemple, voyant que vous le grondez tous les matins, il pourrait alors uriner par peur juste au moment où il vous entend vous lever…)

Vous pouvez par contre lui dire “non” et le sortir rapidement si vous le voyez en train de se préparer à uriner.

– L’apprentissage “au journal” est déconseillé. Il est très difficile pour le chiot de comprendre qu’au retrait du journal, il n’a subitement plus le droit de faire à un endroit précis de l’habitation où il lui était possible de faire ses besoins jusque là.

La propreté doit être acquise au plus tard vers l’âge de 5 mois. Si ce n’est pas le cas, cela peut révéler un petit trouble comportemental qui retarde cet apprentissage. N’hésitez pas à en parler à votre vétérinaire qui pourra diagnostiquer le trouble et vous proposer des solutions.

Le défaut d’acquisition de certaines bases d’éducation pourra être à l’origine de l’apparition de divers troubles chez le chiot: animal “anormalement nerveux”, hyperactif, chien peureux, agressif, qui ne supporte pas de rester seul ou encore chien qui ne parvient pas à devenir propre…

Au cours de la première consultation vaccinale de votre chiot, le vétérinaire effectuera quelques tests simples qui lui permettront de s’assurer du développement correct de votre animal ou, au contraire, de mettre en évidence d’éventuelles anomalies. Il vous proposera, dans ce cas, des conseils ciblés visant à faire disparaître ces comportements anormaux voire un traitement si les anomalies décelées sont plus marquées.

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La castration du chien

La castration du chien est une intervention de convenance pratiquée très fréquemment. Cette opération peut être décidée pour diverses raisons:


– pour des raisons légales (chien de première catégorie),
– pour éliminer certains troubles comportementaux (fugue, agressivité…),
– pour prévenir ou traiter certaines maladies.


Le but de cet article est de vous aider à connaître les véritables bénéfices de la castration du chien et de bien comprendre pourquoi cette opération est indispensable pour traiter certaines pathologies.


POURQUOI FAIRE CASTRER SON CHIEN ?


Mise en conformité avec la loi


Une loi éditée en janvier 1999 concernant les chiens “dits dangereux”, classe certains types de de chiens en catégories. Les propriétaires de chiens de première catégorie (parmi lesquelles les Pitt-bulls) ont l’obligation de faire stériliser leur chien à l’âge de la puberté.


Castration et comportement


La castration atténue les ardeurs sexuelles du chien. Elle diminue donc nettement les comportements de fugue et de vagabondage (à la recherche des chiennes en chaleur) mais également le risque d’accident sur la voie publique lié à ces fugues.


Elle présente, par ailleurs, l’avantage de réduire les bagarres dans les familles où cohabitent plusieurs chiens mâles. L’idéal est même de faire stériliser ces chiens dès l’âge de la puberté pour limiter le risque d’apparition de conflits (il convient alors de stériliser l’ensemble des chiens de la meute).


La castration en prévention de certaines pathologies


La castration du chien prévient l’apparition ultérieure de certaines maladies hormonodépendantes.

– Elle permet d’éviter l’apparition de tumeurs testiculaires (tumeurs relativement fréquentes chez le chien)

– Elle limite le risque d’apparition des abcès des glandes anales,

– Elle diminue le risque d’apparition des tumeurs périanales

– Elle réduit le risque d’apparition d’une hernie périnéale,

– 50 à 80% des chiens de plus de 5 ans et 95% des chiens de plus de 9 ans souffrent d’une hyperplasie bénigne de la prostate (augmentation de taille de la prostate liée à un dérèglement de la sécrétion de testostérone). Cette affection ne s’accompagne pas toujours de signes cliniques mais peut ultérieurement se compliquer de diverses affections prostatiques (abcès, kyste, inflammation…) La castration prévient l’apparition de ce phénomène.

La castration en tant que traitement


La castration est le traitement de choix lors de:

– torsion testiculaire

– inflammation testiculaire

– tumeur testiculaire (après s’être assuré qu’aucune métastase ne soit présente)

– syndrome de féminisation (phénomène associé au développement de certaines tumeurs testiculaires: suite aux dérèglements hormonaux, le chien perd ses poils de façon symétrique, notamment autour de l’anus et en région génitale puis sur tout le corps, ses mamelles se développent et le mâle atteint peut même se mettre à sécréter du lait…)


Elle fait également partie du traitement de:

– l’hyperplasie bénigne de la prostate,

– des inflammations, abcès ou kystes prostatiques


Cas particulier du chien cryptorchide


Les testicules ne sont pas présents dans les bourses du chiot dès sa naissance. Ils “migrent” de l’intérieur de l’abdomen vers la région de l’aine durant la gestation et finissent leur parcours dans le scrotum vers l’âge de 6 à 8 semaines. Chez certains animaux, cette “migration” ne s’effectue pas correctement et un des testicules ou les deux reste(nt) en position intra-abdominale ou s’arrête(nt) dans la région de l’aine. Le chien porteur de cette anomalie est appelé chien cryptorchide et le testicule placé en position anormale est nommé testicule ectopique.

Il est très vivement conseillé de faire stériliser ces chiens cryptorchides car les tumeurs testiculaires sont nettement plus fréquentes sur les testicules ectopiques que sur des testicules normaux (risque 14 fois supérieur).


Inconvenients

Si la castration du chien présente de très nombreux avantages, elle peut comporter quelques inconvénients qu’il est bon de connaître pour les éviter.


Caractère définitif


La castration du chien consiste, dans la majorité des cas, à retirer chirurgicalement les testicules de l’animal. Il n’est donc plus possible, une fois l’animal opéré, d’en obtenir une descendance. La décision de castration doit donc être prise si l’on ne souhaite pas faire reproduire son chien.


Prise de poids


La baisse d’activité physique et les modifications hormonales qui accompagnent une castration sont souvent responsables d’une prise de poids de l’animal stérilisé.

Ces facteurs doivent être pris en compte lors du choix de l’aliment distribué après la stérilisation afin de limiter le risque d’apparition d’un surpoids.


La castration du chien présente donc quelques inconvénients. La prise de poids peut facilement être évitée par la mise en place d’une alimentation adaptée après la stérilisation.

Elle a, en revanche, des bénéfices indéniables, notamment dans le traitement de certaines maladies.



L’INTERVENTION EN PRATIQUE


La castration du chien


Le jour de l’intervention, il vous sera demandé d’apporter votre animal à jeun en vue d’une anesthésie générale. La castration du chien consiste à lui retirer ses deux testicules. Pour cela, le vétérinaire pratique une ouverture unique, un peu en arrière du pénis, par laquelle il extrait successivement les deux testicules. Il referme ensuite cette ouverture. La cicatrisation de la plaie nécessite environ 10 à 12 jours.


Cas particulier du chien cryptorchide


Comme nous l’avons évoqué précédemment, un ou les deux testicules des chiens cryptorchides ne sont pas localisés en position habituelle.

L’intervention chirurgicale est un peu différente chez ces animaux. Si un des testicules est placé en position normale, il sera extrait de manière habituelle. Par contre, les testicules ectopiques doivent être recherchés soit dans la région de l’aine pour les testicules bloqués en position inguinale, soit directement dans l’abdomen de l’animal pour les testicules restés en position intra-abdominale.

Ces chirurgies nécessitent la réalisation de deux ouvertures pour pouvoir extraire les deux testicules.


Si la stérilisation du chien n’est pas aussi fréquente que chez le chat ou la chienne, elle reste néanmoins très utile pour régler certains troubles (troubles de la cohabitation entre chiens mâles, comportements de fugue et de vagabondage) mais également pour traiter diverses pathologies (cryptorchidie, tumeurs testiculaires, pathologies de la prostate, …)

Il est primordial de toujours bien expliquer à votre vétérinaire ce que vous attendez de la castration de votre chien. En effet, l’amélioration par la castration des troubles comportementaux comme l’hyperactivité, l’excitabilité ou encore l’agressivité n’est pas systématique et vous pourriez être déçus de ne pas obtenir les résultats escomptés. Dans le cas d’une castration visant à améliorer des troubles du comportement, votre vétérinaire pourra vous conseiller, pour vérifier qu’une castration chirurgicale aura bien les effets attendus, de pratiquer, au préalable, une stérilisation chimique temporaire (par pose d’un implant sous-cutané par exemple).

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